Non Mesdames, vous n'êtes pas forcées d'extrapôler.
Cette photo d'un couple de moineaux, m'a été envoyée par Joëlle
qui sait que j'aime bien les oiseaux (mais pas seulement).
Non Mesdames, vous n'êtes pas forcées d'extrapôler.
Cette photo d'un couple de moineaux, m'a été envoyée par Joëlle
qui sait que j'aime bien les oiseaux (mais pas seulement).
A l'ouverture de la cafétéria "spéciale tourterelles", il y a trois ans,
la clientèle se limitait à un couple. Victime de son succès, la "cafet"
accueille aujourd'hui une bonne vingtaine de tourterelles, une douzaine
de moineaux et même une pie. Avec l'hiver qui arrive, il est fort possible
que le nombre de clients augmente encore au grand dam du taulier
qui tient par ailleurs à la disposition des insectivores déjà
plus présents avec les premiers froids, des boules de graisse suspendues.
Pendant longtemps, j'ai élevé pour mon plaisir, des pigeons et divers
autres oiseaux. Je n'en ai plus du tout, mais plus ou moins inconsciemment,
j'ai probablement trouvé là une sorte de compensation.
Toute jeune, cette oie Empereur est arrivée pour régner
sur le bassin qui lui était destiné.
Hélas, son compagnon trépassa au cours du voyage.
Elle fut donc veuve avant d'avoir été mariée.
Pour ne pas qu'elle reste seule, ce qu'elle n'aurait pas apprécié,
on se mit en quête de lui trouver un nouveau compagnon
mais il était déjà relativement âgé et ne tarda pas à traîner la patte.
Le mariage ne fut donc jamais vraiment consommé,
et elle se retrouva veuve au bout d'une dizaine d'années.
Les dix années qui suivirent elle vécut seule de sa race
mais en compagnie d'autres aquatiques d'ornement.
Une nuit, pour ne pas avoir su se protéger
(elle était curieuse et peu farouche),
elle tomba sous les crocs d'une sauvagine et en mourut.
Ainsi fut scellé le sort d'une impératrice qui méritait mieux.
CALYPSO LA CALOPSITTE
Cette histoire date déjà d’un certain nombre d’années. Elle commence dans les allées du rayon « animalerie » au sein d’une jardinerie. A proximité des caisses, sur un perchoir instable, une petite perruche Calopsitte attirait l’attention car elle était apprivoisée, donc peu farouche, et paraissait libre de ses mouvements. En réalité, les grandes plumes d’une de ses ailes avaient été raccourcies pour l’empêcher de voler. Placée où elle était, elle ne pouvait manquer d’attirer l’attention, notamment des enfants qui la touchaient et la caressaient, ce qu’elle n’appréciait nullement, comme tous les oiseaux.
Cette petite bête transformée en objet de curiosité faisait pitié tant elle semblait mal à l’aise. Bien que nous n’étions pas venus pour ça, et afin de la soustraire à son supplice, nous en avons alors fait l’acquisition sur le champ.
Rien n’étant prévu pour elle, je pris la décision de la placer dans une pièce d’une dépendance où logeait déjà un pigeon apprivoisé. Je me rendis compte rapidement qu’elle ne pouvait pas supporter l’enfermement dans une cage qui resta donc ouverte pour qu’elle puisse se promener à son aise.
Très vite, cette demi-portion de Calopsitte (elle était nettement plus petite que la normale) décida de s’allouer un certain périmètre d’où elle essayait de chasser systématiquement le pigeon qui ne l’a jamais prise au sérieux. Les scènes de prises de bec étaient particulièrement comiques, d’autant plus qu’elle ne capitulait jamais.
Elle fit de même avec moi, notamment lorsque je venais préparer la nourriture pour mes nombreux animaux. Sans aucun complexe, elle se dressait, le bec ouvert, pour me menacer : autre situation des plus risibles. Pour avoir la paix, je finissais souvent par l’enfermer provisoirement dans sa cage, ce qui ne l’a jamais découragée.
Ces scènes amusantes se sont multipliées régulièrement, mais Calypso (le nom que nous lui avions donné), ne vécut pas très longtemps. Elle est morte dans la nuit de la grande tempête de 1999.
Ouille ! Le canasson n'est pas d'accord.
Cette fois, ça passe.
Youpiii !
La classe, non ?
Dernières recommandations.
Comme l'an dernier à la même époque, Gertrude la tortue
est en pension chez nous pour quelque temps.
Au cours de son séjour précédent, sans doute à cause du stress
dû au changement, elle avait refusé de se nourrir pendant tout le temps
qu'elle a passé ici. Cette année en revanche, elle mange pratiquement
tout ce qu'on lui donne. C'est ma fille qui lui prépare sa nourriture
et qui estime en toute simplicité
que c'est digne de Bocuse et Ducasse réunis.
L'explication est toute trouvée.
Le "plateau-repas" pour Gertrude est composé de :
haricots verts cuits, croquettes trempées, tomate et salade crues.
La saison de reproduction étant terminée,
les hirondelles ont abandonné leurs nids
qui seront utilisés de nouveau au printemps prochain.
Ces jeunes hirondelles de cheminée
issues de la dernière nichée de l'année,
sont sur le point de "voler de leurs propres ailes".
En Avril, ma livrée était impeccable, et j'étais en pleine forme
pour envisager en toute sérénité, les deux nichées de la saison.
Aujourd'hui, les petits de la dernière nichée sont partis,
et nous entrons dans la pénible période de la mue.
J'ai commencé à perdre des plumes, et ce n'est pas très agréable.
Il faut se débarrasser des plumes mortes
et nettoyer fréquemment l'ensemble du plumage ...
... y compris derrière les ailes ...
... ainsi que sur le croupion.
Mon vol, composé des grandes plumes des ailes est encore intact,
mais il ne va pas tarder à se renouveler lui aussi de façon progressive.
Je mébroue vigoureusement pour faire tomber la poussière de plumes.
Et voilà le travail que je devrai renouveler plusieurs fois par jour.
Malgré cela, je ne suis plus très présentable, et pendant plusieurs semaines,
je vais me faire très discret, en attendant de retrouver mon beau plumage
qui me permettra, je l'espère, de résister aux rigueurs du prochain hiver.
Avec un peu de chance, je serai là l'an prochain,
mais s'il devait en être autrement, je sais qu'un congénère
- peut-être un de mes petits - prendra ma place pour que la vie continue.
Ce scarabée appartient à une variété de Capricorne
qui vit sur les souches d'arbres dont il se nourrit.
Il s'agit là d'un specimen d'une taille remarquable,
puisque sa longueur est de l'ordre de 7 à 8 cm, sans les cornes.
Comme on peut le voir, celles-ci sont au moins
aussi longues sinon plus, que le corps et la tête, et donnent
à ce coléoptère, un aspect très particulier.
Ce papillon est un Machaon ou grand porte-queue.
On retrouve sur l'abdomen du papillon,
la forme et une partie des marques de la chenille.